Il est souvent question de bienveillance dans les tendances actuelles des ressources humaines et de l’épanouissement professionnel. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?
La bienveillance, pour partir de la définition du mot, est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui, ainsi que la disposition d’esprit inclinant à la compréhension et à l’indulgence envers autrui.
Dans un contexte de forte pression au travail, cette notion est venue défendre l’idée qu’il fallait adoucir les rapports humains et les relations professionnelles, horizontales comme verticales, en entreprise. Plutôt qu’une approche « licorne et paillettes » idéaliste ou utopiste, il s’agit du besoin d’un véritable engagement en lien avec la Qualité de Vie au Travail (QVT).
Il existe un Appel à plus de bienveillance au travail qui a été initié par le Mouvement mondial pour la gentillesse (World Kindness Day), un collectif d’ONG, apolitique et areligieux, né à Singapour en 2000 (on lui doit aussi la Journée internationale de la gentillesse qui a lieu tous les ans le 13 novembre). Il est signé par plusieurs centaines d’entreprises.
Transposée à l’entreprise, la bienveillance se décline selon trois principes :
- Considérer les personnes et donner du sens au travail de chacun
- Veiller à la qualité des relations humaines et les développer, ainsi qu’au mieux vivre ensemble
- Respecter les conditions de travail et veiller au bien être des individus à leur poste
Les effets de la bienveillance au travail sont bénéfiques pour l’entreprise car elle renforce la cohésion, la confiance et la coopération, et autorise le droit à l’erreur. Ainsi, l’avenir de la performance pourrait non plus passer par des process, mais bien par un état d’esprit : la clef du succès serait donc le savoir être, en plus du savoir faire.
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