C’était une première pour moi, je n’avais jamais été ni à ce festival, ni à son grand frère Le Rêve de l’aborigène. Et je ne regrette absolument pas d’avoir passé trois jours là-bas !
Le concept de L’Arbre qui marche est un festival sans alcool, avec des musiques du monde et des pratiques artistiques — sans oublier l’écologie. On y trouve concerts, conférences, ateliers, animations et spectacles, ainsi que de nombreux stands d’artisans, d’associations, de repas végétariens, et même un marché bio.
Il y avait cinq espaces : le parking dans un champ, l’espace camping dans un autre, un très grand espace pour les infos, les activités artistiques et les artisans, un champ avec la scène et la restauration (et où a été dressé le totem dimanche soir, et dont la sculpture avait été collaborative), et enfin la prairie dédiée aux ateliers. L’installation était top : plusieurs toilettes sèches (qui restent assez propres car les festivaliers sont plutôt respectueux et non alcoolisés, et que les bénévoles vérifient plusieurs fois par jour), une cuisine auto-gérée dans l’espace camping, plusieurs points d’eau potable gratuite, des endroits où se poser à l’ombre sous tente, etc.
Les ateliers, certains payants (2 € ou 6 €) et sur inscriptions, avaient lieu tout au long des journées. On pouvait même en proposer spontanément ! Pour ma part, j’ai découvert les bolas, et malgré les bosses sur la tête, les ampoules sur les doigts et les bleus sur les jambes qu’elles m’ont causés, je suis tombé sous le charme de cet instrument de jonglage ^_^ ! J’ai déjà prévu de m’en fabriquer une paire pour continuer à pratiquer. J’ai aussi pu m’initier au djembé, assister à la projection du film Demain, et surtout profiter de la fresque collaborative à la peinture et aux feutres (merci encore à Mathilde pour son accueil). C’était extra de voir les panneaux des quatre éléments évoluer au fil des jours… Il y avait aussi la sculpture sur bois avec le totem, et de la taille de pierre, ainsi qu’un mandala en sable, et plein d’autres encore !
Enfin, la musique était très présente, que ce soient les concerts prévus dans le programme, les ateliers, ou encore les bœufs improvisés. Des instruments que j’appréciais déjà, comme le didgeridoo ou le hang, mais aussi des tambours chamaniques, des flûtes, des grelots, etc. Tout cela créait un ensemble assez planant, il faut bien le dire. Et le final dimanche dans la nuit, avec le spectacle de feu, était extraordinaire !
En conclusion, c’était riche et plein des choses simples et vraies et, surtout, ça m’a fait un bien fou de voir autant de gens gentils, bienveillants, doux, et tant respectueux des autres ! Le festival était bon enfant, familial, joyeux, léger, aimant, et harmonieux dans sa communauté plutôt hétéroclite. C’est tellement bon à vivre !
Merci à l’association, aux bénévoles, aux artisans et artistes pour ces trois jours hors du temps : je suis revenue nourrie de toute cette belle énergie positive et joyeuse ^_^ !
2 réponses
Waouh, tu me donnes envie d’y aller l’année prochaine !
Je suis sûre que cela te plairait !