Cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit ici un petit billet plus philosophico-réflexionnel (comment ça, ce terme n’existe pas ?). En ces jours ensoleillés qui reviennent et qui donnent plein d’énergie, j’ai envie de partager un petit truc que j’ai compris dans ma vie…
Comme tout le monde, il m’arrive d’avoir mes coups de mous, mes blocages, mes difficultés à avancer. Or depuis quelques années, je m’étais plus ou moins rendue compte d’un truc que j’ai redécouvert très récemment. Finalement, les vrais ralentissements, on se les créée soi-même dans sa tête. Et si le manque d’entrain est quelque chose contre lequel on peut se forcer à lutter, il y a même encore plus simple pour éviter – ce qui est encore mieux – de se faire violence. C’est tout simple : il faut changer d’angle de vue. Beaucoup plus facile à dire qu’à faire, c’est cependant une gymnastique intellectuelle qui, une fois qu’elle est assimilée, se révèle être notre meilleure amie. Au lieu de voir quelque chose comme une corvée, le voir comme un jeu. Au lieu d’avoir peur du jugement de quelqu’un, se dire qu’il fait juste son travail. Au lieu de penser qu’un effort va être difficile, trouver un angle sous lequel il sera gratifiant. C’est toujours le principe de la pensée positive, des lunettes colorées sur les yeux, mais avec une application un peu plus poussée : l’angle de vue est vraiment une notion que j’ai découverte en comprenant qu’il existe toujours plusieurs facettes d’une même chose. Cela veut dire agir consciemment sur notre vision du monde et nos actions en changeant son propre conditionnement (éducation, société, milieu culturel) qui nous fait voir les choses négativement. Je ne vous cache pas que ce n’est pas évident au début. Mais lorsqu’on pige le truc, on devient plus efficace, plus joyeux et plus actif. Et tout paraît plus simple et plus facile. Elle est pas belle la vie 😉 ?
Une réponse
Ah moi j’aime tes billets philosophico-réflexionnels !
Je suis souvent dans ce cas là, à bloquer pour un rien parce que j’ai cette peur infondée de l’échec, qu’il me manque ce soupçon de confiance en moi… Détourner ces démons n’est pas chose facile, mais qu’est-ce que ça peut être bénéfique !