Parce que je suis pratiquement toujours de bonne humeur, dès le matin à peine un œil entrouvert, et suite à une discussion récente avec une personne qui m’est chère, je me dis qu’il faut peut-être que j’essaye d’expliquer un peu à quoi je marche… Non, je ne me drogue pas, je ne fume pas la moquette, je ne bois p… bon, d’accord, je bois un peu mais pas tout le temps, et je n’avale pas des tubes d’antidépresseurs. Alors c’est quoi donc ma recette ?
Je pense que c’est une manière de fonctionner, de vivre, de gérer ses émotions à la manière d’un athlète qui gère ses muscles et son corps. Comme tout le monde, j’ai mes épreuves, mes coups de mou, mes envies d’aller plonger un peu là-bas dans le puit sombre et triste qui tend ses vicieuses tentacules vers moi. En fait, j’accepte la souffrance, la douleur, mais je ne les laisse pas s’installer durablement. Alors oui, je me force à aller bien, mais comme il faut parfois insister un peu sur la clef pour que la voiture démarre. S’obliger à sourire et à parler avec entrain pour déclencher ce mécanisme un peu magique – vous n’avez jamais essayé ? Ou encore chercher le positif dans les épreuves ou les situations difficiles. C’est un travail sur soi de chaque instant, mais comme pour les muscles, plus on le fait et plus c’est facile à faire. Et être heureux, pour moi c’est se faire du bien : des musiques joyeuses, des pensées joyeuses, des envies joyeuses. Je ne parle pas de fuir la réalité, soyons adulte, mais juste de la regarder à travers des lunettes colorées. Avec des vraies couleurs, des couleurs pétantes, pas des trucs grisâtres.
Et, par-dessus tout, je saupoudre ma vie d’amour : pour ceux qui me sont chers, pour les belles choses qui m’arrivent, pour tous ces petits cadeaux insignifiants qui mis bout à bout font que la vie est plus belle. Je n’hésite pas à m’émerveiller, à sourire toute seule dans la rue, quitte à passer pour une nana un peu dingue. Parce qu’être joyeux, qu’est-ce que c’est bon ! Je pense que c’est une petite flamme qu’on a tous en soi : reste juste à en prendre soin, et à la faire grandir. Surtout dans les moments difficiles, car c’est là qu’on en a le plus besoin… Finalement, je suis peut-être en fait une droguée : une junkie shootée à la joie de vivre !
8 réponses
J’suis sûre que tu te drogues un peu… au chocolat. Nan ? Même pas ? En tout cas, tout ça est joliment dit !
C’est trop bon de lire cela !
Tu possèdes une clef magique que tu offres avec tendresse, amour et humour.
Merci pour ta générosité et ta joie de vivre.
C’est une bien belle recette que tu nous donnes là 😀
N@t > Et non, je ne suis pas fan du chocolat 😆 !
Sylvie et Virgie > Merci à vous pour vos adorables commentaires…
Mystical > En espérant qu’elle peut servir à d’autres 😉 !
Tu as raison : l’aptitude au bonheur, ça se cultive ! Je crois tout comme toi qu’il ne faut pas courir après un rêve hypothétique de bonheur absolu, mais profiter à chaque instant du bien-être et de la joie que la vie dépose à nos pieds : à nous de garder les yeux ouverts !
Merci encore pour ce bel article qui nous rappelle que notre bonheur est entre nos mains, et pas ailleurs…
:3 Moi aussi je marche comme ça. Dès le matin ! zou une bonne dose d’optimisme, et si je sens que j’ai du vague à l’âme, j’évite de lire les journaux ou d’écouter les autres médias !
Tu as bien raison 😉 !
Génial ce texte !
Et ça fait du bien de se le dire : on est responsable de notre « bonheur ».
Moi aussi, je suis ou j’essaye d’être une éternelle optimiste !
Bravo et merci de le faire partager.